Des vêtements Made in France pour les cyclistes quotidiens
De la récolte de lin, à la confection, nous vous racontons tout sur notre production de vêtements Made in France.
De la récolte de lin, à la confection, nous vous racontons tout sur notre production de vêtements Made in France.
Pour produire une tige longue d’un mètre environ
Tout commence avec …
L’étymologique de lin signifie ligne, il est de la famille des Linaceae, originaire d’Eurasie. Le lin est parmi les premières fibres tissées dans l’histoire de l’humanité. Les égyptiens l’appelaient “lumière de lune tissé » et ils l’utilisaient en bandelettes pour leurs momies. Les gaulois ont largement participé à son développement pour en faire des voiles de bateaux et des tuniques des druides.
Le lin a besoin d’un climat tempéré et pluvieux en été. Il n’a pas besoin d’irrigation, il est donc semé au printemps entre mars et avril entre Caen et Amsterdam.
Ses fleurs de couleur bleu, sont inodores et éphémères. Elles éclosent sur plusieurs jours mais ne fleurissent que quelques heures durant la matinée.
Au mois de juillet, les liniculteurs ne coupent pas mais arrachent le lin afin de préserver toute la longueur de la tige. Ensuite, ils le déposent sur le champ de façon rectiligne, appelé andains. Ce qui donne au paysage une allure très graphique.
Puis, le lin arraché subira plusieurs étapes avant de devenir fil.
La culture du lin
À la fin de la floraison, le lin est arraché et déposé sur le sol de façon rectiligne, appelé andains.
Il restera au sol plusieurs semaines, souvent de juillet à septembre. Cette opération provoque la séparation de la fibre de la tige en éliminant la pectose.
Cette étape est appelée le rouissage. Il s’agit d’une alchimie entre la rosée matinale, le soleil, la pluie, les bactéries et les micro-organismes du sol.
Le rouissage donnera un millésime particulier chaque année, un peu comme le vin.
Après plusieurs semaine d’exposition aux intempéries, le lin est récolté sous forme de balles.
Par la suite les balles de lin seront acheminées vers les entreprises de teillage.
Les étapes de transformation
Le teilleur déroule les balles de lin une à une. La plante subit un processus mécanique pour devenir fibre.
Il l’égraine, l’étire, la broie et la bat pour extraire une fibre longue généralement brune ou grise.
Ensuite, il la calibre suivant sa longueur :
Après le teillage, le teilleur peigne le lin pour ôter les impuretés. Cette opération place les fibres en parallèle, en les étirant et les calibrant, pour former des rubans lustrés et doux qui seront ensuite filés.
C’est l’assemblage de plusieurs millésimes, issus de terroirs différents qui jouera sur la constance, la robustesse et la qualité du fil obtenu.
Notre fabrication de nos vêtements
100%
MADE IN FRANCE
Transformer la fibre en fil
L’objectif de cette opération est de transformer la fibre en fil.
Le filateur régularise et étire les rubans pour devenir mèches. Elles seront ensuite filées.
Le fil que nous utilisons est filé au mouillé produit pour 95% en France, les 5 % restant proviennent des Pays-Bas et de la Belgique.
Notre filateur Safilin est Français. Le lin est filé actuellement en Pologne mais la relocalisation est en cours.
Le fil choisi pour la confection de nos vêtements possède le certificat Masters of Linen : ce label garanti la traçabilité d’un lin Européen de sa culture à sa filature.
Essayer, dessiner, créer :
Avant tout, notre problématique est d’éviter de se changer en arrivant au travail à vélo.
Tout d’abord, nous avons commencé par essayer les vêtements qui existaient déjà, à vrai dire, rien ne nous convenait ; soit trop court, soit trop sport, soit trop maillot vintage multicolore façon coureurs cycliste, etc…
En conclusion : difficile à porter au travail !
Nous avons dessiné nos vêtements avec pour intention : être pratique et chic, à vélo comme au boulot ! Car l’important c’est d’être à l’aise sur son vélo et présentable en arrivant au travail !
En tant que vélotafeur, nous sommes conscients de la difficulté d’arriver non transpirant après avoir pédalé. Nous cherchons donc à ce que notre vêtement sèche rapidement.
En conséquence nous créons 2 modèles ; un t-shirt et un polo.
Notre t-shirt peu se porter seul :
Nous avons aussi joué sur la longueur des manches courtes pour donner une petite touche cycliste !
Par ailleurs, nous proposons de le porter comme sous-vêtement ou base layer pour procurer plus de confort sous votre chemise, votre pull, votre veste, etc…
Le col en V de notre t-shirt n’est pas trop échancré pour éviter au vent et aux insectes de s’y glisser quand vous pédalez. En revanche, il est suffisamment ouvert pour être porté sous votre chemise et/ou mettre en valeur vos colliers.
Notre polo bicolore est à la fois un vêtement chic, indémodable et tonique, pour correspondre à l’esprit des vélotafeurs !
Il possède un col innovant qui se porte de deux manières :
En circulant régulièrement à vélo, nous remarquons que bien souvent les vêtements sont trop courts surtout dans le dos lorsque nous sommes penchés sur nos guidons.
Par conséquence, les vêtements daily bike sont plus longs pour couvrir le bas du dos afin d’éviter qu’ils remontent.
Lors de nos recherches nous avons défini la coupe idéale, ni trop cintrée ni trop large. La ligne daily bike est reconnaissable par sa coupe droite qui convient à toutes les morphologies.
Nous avons sélectionné le jersey de lin car sa maille est belle, fine et résistante. Il possède des qualités de respirabilité et de séchage rapide.
À la recherche du modèle parfait
Aux termes de nombreux patronages et essayages, nous avons eu le sentiment que nos polos et t-shirts répondaient à nos attentes : pratique et chic, à vélo comme au boulot.
Après de multiples patrons en papier, Sophie a coupé, recoupé, assemblé, cousu, décousu, recousu, modifié, repris pour finalement tout recommencer.
Et enfin, après de multiples essayages et des retouches nous avons trouvé la ligne daily bike.
Nous avons rencontré des fabricants français : comparées, testées, lavées, repassées, et travaillées les matières.
Au final, nous avons choisi une maille utilisée pour le luxe car elle offre :
Pour que nos vêtements soient durables.
La mise au point finale, c’est aussi de nombreux échanges les Ets Bugis et la manufacture de Clisson pour travailler les détails et définir les techniques de couture. Afin d’obtenir la plus belle des finitions pour nos vêtements Made in France !
Tester la matière auprès des vélotafeurs
Inspiré des méthodes de design et d’agilité, nous avons placé les utilisateurs au cœur de notre conception et notre développement produit.
Nous avons rencontré une petite dizaine de vélotafeurs d’horizon différents ; des femmes, des hommes, débutants ou chevronnés, travaillant dans le commerce ambulant, l’artisanat, les services ou dans la formation. Ces vélotafeurs ont reçu un t-shirt leur permettant de tester la matière durant plusieurs mois d’hiver.
Notre objectif :
Ensuite nous nous sommes réunis pour échanger sur cette expérience, écouter leur remarque et par la même occasion leur faire découvrir les modèles que nous avions réalisés.
Chacun a pu apporter ses contributions. Par la suite, elles nous ont aidé dans nos choix lors de la création et le développement de notre collection.
(si vous lisez ce texte ; merci à Marianne, Nathalie, Anaïs, Maud, Christine, Nicolas, Lionel, Pierre-Marie et Mathieu).
Et pour finir…
Du côté de Troyes, nous avons découvert et sélectionné un tricoteur reconnu EPV : Entreprise du patrimoine vivant. Ce label récompense l’excellence du savoir-faire Français. Le choix de cet atelier garantit un tricot de grande qualité.
Leur spécialité est le tricotage de maille circulaire. Cette maille est idéale pour la confection de vêtements première peau comme les t-shirts. De plus le tricotage du Lin demande de l’expérience et de la technicité, ce que les Ets Bugis maitrisent à la perfection.
Ce choix nous est apparu évident lorsque nous avons découvert leur engagement pour une mode plus responsable et leur exigence pour le respect des valeurs sociales et environnementales.
À Clisson, à 2 pas de notre bureau, il existe un atelier de confection : la Manufacture de Clisson c’est idéal pour travailler localement ! Pour couronner le tout cette entreprise possède un réel savoir-faire pour le travail de la maille.
Cette proximité facilite les échanges avec les différents services de l’entreprise pour réaliser les premiers de série des t-shirts et polos.
Les opérations de digitalisation, de gradation, de réalisation des placements, de coupe et de confection ont favorisé l’appréciation du professionnalisme et des conseils des équipes.
Notre collaboration avec la responsable de l’atelier a permis d’assurer la meilleure finition des vêtements. Le diable se cache souvent dans les détails.
Sachant qu’il est primordial pour daily bike de créer des vêtements Made in France durables !
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